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L'agriculture à la vallée du Kou

Yacouba, jeune pêcheur à la vallée du Kou dispose de 2 500 m² de surfaces agricoles pour nourrir sa famille (une dizaine de personnes).
En saison des pluies de mai à septembre, il cultive du maïs lui permettant de récolter de 350 à 400 kg de maïs qui seront transformés en farine et consommés sous forme de . Durant la saison sèche, le haricot vert est une culture génératrice de revenus. Cet haricot se retrouve parfois sur les étals parisien.
Le haricot vert qui est la culture principale, est généralement associé à du maïs afin que celui-ci bénéficie de la capacité du haricot de fixer l'azote de l'air. Ce maïs là, sera récolté frais et consommé grillé.
Habituellement, les cultivateurs de la vallée du Kou mettent 1 tonnes d'engrais à l'hectare (NPK et Urée) pour cette culture. Le coût de l'engrais (750 € la tonne) est une charge importante.

Objectifs

Montré qu'une diminution des quantités d'engrais apporté n'affecte pas les rendements.

Les actions à mener

Budget prévisionnel 150 €

Collecte à ce jour

Les donateurs

ADVK --> 75 €

Chèque ou virement

Yacouba dans son champ
Irrigation du champ d'haricots
Irrigation par raie

Déplacés de Chioma

Le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des violences djihadistes qui s’intensifient. En huit ans, elles ont fait plus de 16 000 morts et plus de deux millions de déplacés, selon des ONG.
Une partie des habitants du campement des pêcheurs de la vallée du Kou, où l'ADVK intervient depuis 2014, est originaire du village de Chioma à 70 km vers le nord. Ce village a été attaqué le lundi 1 août à 13h30 par des individus à moto et armés. Ils sont arrivés en tirant en l'air, créant la panique dans le village. Ils se sont rendus chez l'Imam du village et l'ont égorgé ainsi que son fils. Deux VDP (Volontaires de Défense de la Patrie) ont été également tués par balle. Les vivres et les animaux ont été volés et le reste brûlé. En voulant fuir, plusieurs enfants se sont noyés dans la rivière en crue en période de saison des pluies.
Après avoir parcouru une quarantaine de kilomètres à pied, ils ont été pris en charge par des véhicules et se sont réfugiés chez leurs parents au campement des pêcheurs. À ce jour, une soixantaine de personnes est arrivée au campement des pêcheurs.

Objectifs

Fournir une aide alimentaire d'urgence et acheter des nattes pour que les gens ne dorment pas à même le sol.
Nous sommes dans la saison de soudure où les stocks de la récolte précédente sont en train de se terminer alors que la nouvelle récolte n'est pas encore arrivée. Les stocks ne sont parfois pas suffisants pour la famille et l'arrivée des déplacés est une charge exhorbitante.

Les actions à mener

Achat de 450 kg de nourriture (maïs et riz) qui permettront de nourrir 60 personnes pendant 2 ou 3 semaines et 20 nattes seront distribuées.
Trois concessions sont concernées et les vivres seront réparties en fonction du nombre de personnes accueillies dans chaque concession.

Budget prévisionnel 500 €

Collecte à ce jour

Les donateurs

Advk --> 100 €
Marie --> 50 €
Sébastien --> 50 €
Marion --> 30 €
Gérard --> 100 €
Marie --> 100 €
Kevin --> 70 €
Camille --> 10 €
Carole --> 10 €
Edmond --> 20 €

Chèque ou virement

Arrivée des déplacés au campement des pêcheurs
Arrivé des déplacés au campement des pêcheurs
Les plus chanceux ont pu prendre quelques affaires
Des classes surchargées
Des classes surchargées

Mur d'enceinte de l'école

Au Burkina Faso, l'espace scolaire est encore, de nos jours, le plus souvent ouvert, et sa délimitation n’est pas matérialisée.
En milieu rural, la traversée du domaine scolaire par des individus ou des animaux d’élevage est fréquente, que ce soit pendant les heures de cours ou non provoquant des accidents et empêchant l'aménagement de la cour de l'école. Pour cette raison, la clôture est souvent une des premières revendications des directeurs d'écoles ou des enseignants.

Objectifs

Construction d'un mur d'enceinte de 800 m autour des 3 écoles primaires comptant 1 500 élèves.
Afin de limiter les coûts et l'empreinte environnementale il a été décidé de construire le mur en brique de terre comprimée et stabilisée (BTCs).
Le brique est comprimée avec une presse manuelle de type CINVA-RAM imaginée par l’ingénieur Raul Ramirez en 1952 en Colombie. La stabilisation avec 3 à 5 % de ciment augmente la résistance des blocs à la compression, à l’érosion et aux effets néfastes de l’eau.
La terre est une ressource locale abondante et renouvelable. La compression manuelle n'utilise pas d'énergie fossile (sans cuisson) et la faible quantité de ciment utilisé limite les émissions de CO2.
Sur un tel chantier, l'utilisation de briques de terres permet d'économiser environ 30 tonnes de CO2 (L'équivalent des émissions annuelles de 6,5 français ou celles de 150 burkinabés).

Les actions à mener

La presse a été construite en France et transportée en container sur place.
La phase de test devrait démarrer en janvier 2022 avec la construction d'une murette avant le début de la saison des pluies 2022 (Avril-Mai) permettant d'éprouver la résistance des briques et la technique de construction avec ce type de briques.
Si le test de la murette est concluant, les travaux pour le mur d'enceinte des écoles devraient commencer début 2023.

Budget prévisionnel 25000 €

Collecte à ce jour

Les donateurs

Elise --> 5 €
Farid --> 40 €
Valérie --> 50 €
Sandrine --> 5 €
Quentin --> 5 €
Loïc --> 40 €
Natacha --> 15 €
Marie José --> 20 €

Chèque ou virement

Presse à brique de terre de type Cinva-Ram
Divagation d'animaux dans la cour de l'école
Cour de l'école primaire de la vallée du Kou H

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